Questions fréquentes

Un espace pour soi, où l’on peut se raconter, dire ce qui fait souffrance, dans la cadre d’une relation de confiance et de confidentialité.

Cet espace permet de dérouler le fil de son histoire, de s’accorder le temps d’explorer ses modes de fonctionnements, les événements de sa vie et les émotions qui y sont reliées.

Exprimer sa propre parole, en dehors d’une relation « habituelle », sans contrainte sociale ou familiale, a pour effet de :

  • se sentir accueilli.e tel.le que l’on est.
  • s’autoriser à exprimer de manière subjective, singulière, ce que l’on pense, vit, ressent.
  • rendre visibles des schémas répétitifs de sa vie, les signifiants que l’on ressasse.
  • laisser émerger des éléments de l’inconscient, c’est-à-dire une part de soi à la fois insue et omniprésente dans son rapport au monde et à soi-même.

De façon souvent inattendue, l’espace de la psychanalyse permet, in fine, d’accepter et d’assumer mieux sa singularité et son désir.

Un travail analytique vise une prise de responsabilité sur sa vie. C’est un espace que j’aime à qualifier de subversif, dans lequel un sujet s’autorise à s’émanciper et envisage d’une manière nouvelle, plus libre, ce qui se présente à elle.lui.

Pas nécessairement. Beaucoup de personnes débutent sans objectif précis et découvrent en cours de route des thèmes importants pour elles. L’essentiel est d’être ouvert à l’exploration personnelle.

Par ailleurs, il n’y a rien à préparer avant une séance. la règle principale en séance d’analyse est celle de l’association libre. Vous êtes invité.e à dire « ce qui vous vient à l’esprit, même si cela vous apparaît futile, absurde ou déplaisant ».

Ce matériau spontané de votre parole, ainsi que celui des rêves, ouvre peu à peu l’accès à des éléments qui jusque-là étaient inconscients.

En psychanalyse, le travail repose sur l’écoute et la réflexion plutôt que sur le conseil direct.

Cela n’implique pas un silence absolu de l’analyste. Tout d’abord, son écoute se veut active et contenante. Il.elle peut également intervenir, en soulignant des mots prononcés, en posant des questions.

Le but est d’accompagner l’analysant.e à mieux comprendre ses propres réponses et solutions face aux événements qu’il.elle traverse.

Le coût des séances varie en fonction de plusieurs facteurs. Le tarif fait partie du cadre défini lors des premières rencontres.

Les séances ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, mais certaines mutuelles peuvent proposer un remboursement partiel.

Le cadre repose sur un engagement réciproque, et la régularité est essentielle pour assurer la continuité du travail. Pour ces raisons, les séances manquées ou annulées sont dues. Il est toutefois possible de prévenir en cas d’absence afin de décaler le rendez-vous.

Pour bénéficier de la prise en charge d’une psychothérapie, vous pouvez vous renseigner sur les autres options existantes, comme les Centres médico-psychologiques (CMP) ou le dispositif Mon soutien psy.

La psychanalyse avec les enfants est tout à fait possible et se pratique depuis longtemps. Cependant, elle se distingue de celle avec les adultes.

L’analyste propose un espace sécurisant où l’enfant peut exprimer ses émotions et ses conflits internes à travers le jeu, le dessin et le langage symbolique.

Les parents sont impliqués dans ce travail, et l’expression de leur parole peut être précieuse pour aider leur enfant.

La psychanalyse accompagne l’enfant à devenir un sujet à part entière : mieux comprendre ses émotions et ses ressentis, se différencier des problématiques parentales, être accompagné.e dans des changements familiaux ou scolaires.

La sexothérapie permet d’aborder des difficultés liées à votre vie sexuelle ou relationnelle dans un cadre bienveillant et sans jugement.

Elle vise à identifier les blocages émotionnels ou relationnels et à rétablir une vie intime épanouie, en explorant les aspects affectifs, psychiques et corporels de la sexualité.

Le cursus que j’ai choisi de suivre en sexo-analyse articule les différents aspects de la sexualité humaine : désir, féminin/masculin, violences sexuelles, questions de genres, bases anatomiques et pathologiques.

Oui, il est très courant de ressentir de la gêne, de la pudeur, voire de la honte. La sexualité est une part importante de l’intimité, et son épanouissement est parfois empêché par des injonctions sociales, des tabous, un défaut d’éducation et de dialogue sur le sujet.

La sexothérapie offre justement un espace de parole respectueux et confidentiel, où chacun.e est libre de partager ses questionnements ou inquiétudes sans jugement.

Liens pour aller + loin

Si vous souhaitez en savoir plus sur la psychanalyse ou la sexothérapie, voici quelques pistes de contenus à lire ou à écouter :

  • L’inconscient, sur France inter, dans lequel plusieurs psychanalystes détaillent des cas et des sujets et répondent aux questions des auditeurs.
  • Ma dernière séance de psychanalyse, podcast dans lequel des personnes racontent leur dernière séance sur le divan, et comment la psychanalyse les a aidées… ou pas !
  • Ça tourne pas rond, chronique de Mardi noir sur Slate.fr. Une psychologue psychanalyste répond aux questions des lecteurs.
  • La série En thérapie, disponible sur arte.fr.
  • Un épisode de l’émission Grand bien vous fasse sur France inter a été consacré à la sexologie et la sexothérapie.